Malgré les critiques et les quolibets, Ségolène Royal continue son chemin... sur internet, où elle publie ses "lettres d'Amérique".
Saluant "une confiance nouvelle, dénuée d'arrogance", elle dit avoir mesuré aux Etats Unis où elle s'est rendue pour assister à l'investiture de Barack Obama " la force tranquille que donne la volonté de renouer avec un destin collectif".
Une confiance nouvelle dénuée d'arrogance
De réunions de travail en rencontres au Sénat américain, elle explique s'être entretenue avec une jeune sénatrice, "étoile montante du Parti démocrate et spécialiste des questions environnementales", avoir parlé "relance économique" du secteur de l'automobile par l'avènement d'un nouveau modèle de développement respectueux de l'environnement.
Toujours optimiste, elle dit même y avoir trouvé des américains francophiles à la chambre des représentants .
L'environnement, clé du plan de relance de Barack Obama
Le montant global du plan Obama est de 800 milliards de dollars sur deux ans, soit 3% du PIB chaque année. Le stimulus sur l'économie américaine est considérable, grâce notamment à un crédit d'impôt de 1000 dollars par an qui touchera 150 millions d'Américains. 85 milliards de dollars concernent les seuls investissements en infrastructures, avec un volet environnemental important :
* 30,25 milliards pour les autoroutes et les ponts (l'engorgement du trafic conduisant à une hausse très importante de la quantité d'essence consommée) ;
* 12 pour les transports en commun ;
* 5 pour les voies ferroviaires ;
* 5,25 pour l'aviation ;
* 14,275 pour les infrastructures vertes (assainissement de l'eau par exemple) ;
* 7 pour l'ingénierie des corps d'armée américaine ;
* 10 milliards pour les constructions fédérales ;
* 400 millions consacrés à l'administration du développement économique ;
* 734 millions pour les gardes-côtes ;
* 55 millions pour l'administration maritime ;
* 45 millions pour le Saint-Laurent."Je lui ai suggéré d'acheter la technologie française"
"C'est donc un programme de modernisation sans précédent depuis le New Deal de Roosevelt en 1932 qui sera adopté dans les prochains jours. Peut-être pourra-t-il servir à acheter les TGV qui font si cruellement défaut aux Etats-Unis ! James Obestar soulignant le besoin d'équipements en trains à grande vitesse, je lui ai en tout cas suggéré d'acheter la technologie française développée par Alstom !" termine t'elle.
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