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Cette vidéo récente, réalisée sur fond d'épidémie de grippe porcine, fait le tour du monde sur internet : les abattages massifs de cochons qui se déroulent actuellement en Egypte dévoilent d'atroces pratiques et l'agonie de milliers d'animaux. La Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF) interpelle ce jour les autorités égyptiennes, et lance une campagne de protestation pour mettre un terme à ces agissements insupportables, destinés à exterminer l'ensemble du cheptel porcin égyptien : La vidéo révèle des centaines de cochons jetés vivants et pleinement conscients dans les bennes ouvertes de camions, se tordant désespérément de douleur et se débattant pour respirer. Les animaux entassés sont ensuite conduits jusqu'à un charnier pour y être déversés vivants. La vidéo a été visionnée par des milliers d'internautes depuis sa mise en ligne . Le journal égyptien Al-Masry Al-Youm indique que “lorsque le camion est plein de 400 cochons en moyenne, il se me

Bien qu'aucun cas avéré de personne porteuse du virus de la grippe porcine n'ait (selon le site LeMonde.fr du 26 avril 2009) été signalé en France, un compte Twitter* animé par deux journalistes français, Romain Delacroix et Geoffrey La Rocca, annonce "un quatrième cas suspect de grippe porcine chez une femme en région parisienne rentrant d'un séjour au Mexique" . En fait, si les informations semblent fuser et se contredire en ce début de crise sanitaire, c'est peut être simplement du fait d'une hésitation de la part des autorités, soucieuses de ne pas susciter d'effet de panique incontrôlée, mais dans le même temps intéressées à donner une information fiable et sérieuse. Le laboratoire de recherche P4 à Lyon Des mesures d'information En France, le ministère de la santé a très rapidement mis en place une cellule de crise et a décidé de tenir une conférence de presse quotidienne. Pour l'instant, le risque de propagation du virus semble circonscr

Le Professeur Jean Louis Touraine, premier adjoint au Maire de Lyon chargé de la sécurité, n'a pas de mal à l'admettre : il y a urgence dans les hôpitaux lyonnais. Lui qui voit tomber tous les jours sur son bureau un compte rendu exhaustif des événements de la nuit antérieure dans l'ensemble de l'agglomération se trouve à un poste privilégié pour évaluer les manques et les failles dans l'organisation du service public. Un reportage publié le 16 janvier par le quotidien "20 minutes" donne une idée plus précise de l'état de délabrement du service des urgences . La reporter a passé une nuit à l'hôpital Edouard-Herriot (3e) . Elle y rencontre Victor, "enfin transféré à l'unité d'hospitalisation de courte durée. Arrivé la veille pour un mal de dos, ce patient de 53 ans, a dû patienter plus de 24 heures, alité sur un brancard, dans les couloirs vétustes avant de pouvoir bénéficier d'un lit". La journaliste note que dans ce servic